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Économie

Le paradoxe de l'emploi

L'avenir est-il dans les services?

La production de biens et de produits (industriels, agricoles, miniers, etc.) est responsable du quart des emplois au Québec. Les trois quarts sont dans les services, un amalgame d'activités diverses, de la restauration à la fonction publique, des technologies de l'informatique à la coiffure. Certains de ces emplois sont traditionnellement les moins bien payés dans la société, mais d'autres sont à la pointe des rémunérations. Le plus souvent, le coût principal des services est la main-d'œuvre. Et le principal investissement est aussi dans la main-d'œuvre. Il y a des exceptions, comme les transports.

Beaucoup de services sont liés à l'importance de la population et à son niveau de revenu. C'est le cas du commerce de détail ou des services personnels. D'autres n'apparaissent pas automatiquement. Le développement de logiciels ou la recherche pharmaceutique n'obéissent pas à des lois de la nature. Ils peuvent s'installer n'importe où, si les conditions de leur apparition et de leur développement sont réunies. L'emploi dans ce genre de services, dans une économie moderne, augmente rapidement. Ainsi, de 1996 à 2006, si l'emploi total au Québec s'est accru de 20 %, les emplois dans les services professionnels scientifiques et techniques ont augmenté de 66 %.